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  • Photo du rédacteurJulie

Il nous faut arracher la joie aux jours qui filent

Ce mercredi 8 décembre nous sommes allés au théâtre à Mâcon voir la représentation d'Agnès Larroque et Laure Seguette de la Compagnie du Détour, faut il encore le rappeler, notre compagnie référente.


Une tragi-comédie familiale dans laquelle trois sœurs de caractère, Marie, Ophélie, et Bérénice doivent s’occuper après la mort du père, de leur mère atteinte de la maladie d'Alzheimer. C’est Raphaël le narrateur, et il a beau être mort, c’est lui qui nous fait découvrir l'histoire de sa famille sous toutes ses coutures…


Même si la maladie s'aggrave de jour en jour et que nous en connaissons l’issue fatale, chaque situation est prétexte à l'humour, mais aussi à la tendresse comme à la poésie et certaines scènes ont même donné un fou rire à Madame Petit, très communicatif d'ailleurs !


Moments inattendus, musicaux et souvent déroutants permettent de dépasser la tristesse et la violence que suscite l’impuissance face à cette maladie.

Il faut arracher la joie aux jours qui filent” n’en demeure pas moins une pièce réaliste.

Le décor est très daté, le traitement réservé aux personnages des trois sœurs, véritable clichés de famille, renforce un peu plus cet effet. Rarement d'accord sur les décisions à prendre, elles se soutiennent quand même et contribuent chacune à leur façon au burlesque de la pièce.

Réaliste enfin en ce qui concerne les conséquences de la maladie, comme la perte de mémoire bien sûr et la perte d’identité.




Nous avons passé un merveilleux moment pendant lequel nous avons perdu la notion du temps pour nous laisser submerger par nos sentiments.

















Encore un grand merci et bravo aux


artistes!!!

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